Prends-moi en photo...

Ca faisait un petit moment que je n'avais rien écrit par ici... Je m'en excuse pour ceux qui ont l'habitude de me suivre. C'est incroyable à quel point l'homme peut tirer son inspiration de son mal-être et de ses douleurs. Le fait de ne rien avoir écrit depuis un moment peut donc réellement être interpréter comme un signe positif.

Et oui, je vais bien... Comme quoi tout arrive. Mais les événements de ces derniers temps n'y sont pas étrangers. Il est des rencontres qui marquent quoi qu'il arrive. Des rencontres où forcément on peut se dire, il y aura un avant cette rencontre, et un après cette rencontre. Les choses seront forcément différentes... Et j'aime que les choses changent.

Toujours est-il que j'ai été un peu inspiré aujourd'hui. Ca fait du bien. Alors j'ai écrit un texte, relativement court, que je vous fait partager ici.

Prends-moi en photo.
Déshabille-moi et laisse l'objectif caresser toutes les parties de mon corps.
Prends-moi en photo.
Immortalise définitivement ce que je suis vraiment, enlève la censure.
Regarde mes imperfections, admire-les.
Regarde à quel point je suis humain...
Arrête toi sur mon visage. Arrête toi sur mon corps.
Prends-moi en photo et laisse moi être vivant pour de bon.
Prends-moi en photo mon amour...
N'arrête jamais d'appuyer sur le déclencheur.
Saisis l'instant, saisis mes peurs, mes doutes, mes craintes, saisis ce que je suis réellement, lis à travers l'image, à travers mes yeux, à travers mes mains,...
Permets moi de laisser une trace, d'offrir mes souvenirs sur quelques bouts de papiers brillants.
Prends-moi en photo mon amour, et lis le livre de ma vie.

Comments

[Chouquette]

A développer dans le noir... mais aussi finalement dans la lumière : l'inspiration.

L'inspiration naît du mal-être et des douleurs... mais a besoin d'instants de bonheur sinon elle tourne en rond sans fin dans notre boîte cranienne dans laquelle elle s'étiole et meurt.

Ton inspiration ne meurt pas à la lumière... elle s'étoffe et se magnifie.

[Clem]

« C'est incroyable à quel point l'homme peut tirer son inspiration de son mal-être et de ses douleurs. »

cf Charles Baudelaire, Gérard de Nerval... les deux premiers qui me viennent en tête. Surtout Baudelaire.

[Anne]

J'ai lu. J'aime.

Mais est-ce que chacun de nos amis, de nos amants, chacune des personnes qui ont les clés et les mots de passe de notre égo ne nous déshabille pas à chaque regard.